Alors que le Président de la République vient d’annoncer, à grand renfort médiatique, qu’il fera de la question de la dépendance des personnes âgées le grand chantier de la fin de son mandat, la direction de l’AP-HP vient de confirmer sa volonté de supprimer des centaines de lits à l’hôpital Charles Foix.
Ce projet est inacceptable et nous nous félicitons qu’il suscite une opposition grandissante notamment dans les personnels hospitaliers qui ont engagé des actions et qui savent pouvoir compter sur notre soutien. Nous partageons aussi l’émotion et la colère que suscite ce projet chez les usagers et leurs familles.
Les arguments avancés par l’AP-HP, à l’appui de ce projet, relèvent du dicton « qui veut tuer son chien, l’accuse de la rage ».
Des locaux vétustes et inadaptés ?
C’est l’AP-HP qui depuis des années se refuse à consacrer les moyens suffisants pour la rénovation et la mise aux normes des locaux
L’absence de personnel ?
C’est l’AP-HP qui réduit les emplois de manière massive et s’oppose aux justes revendications salariales des personnels. C’est le gouvernement qui bloque la formation en nombre suffisants d’infirmières.
A l’opposé de ces choix destructeurs pour l’hôpital qui remettent en cause de droit à la santé pour tous, nous exigeons un plan d’investissement financé par une autre répartition des richesses qui permette de renforcer la réponse aux besoins grandissants en matière de gériatrie et qui permette à l’hôpital Charles Foix de conserver sa place en tête des établissements de gériatrie de notre pays au moment où par leur engagement dans le pôle de recherche sur l’allongement de vie, les collectivités territoriales réaffirment la vocation universitaire ce cet établissement.
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