Après les retraites, le Gouvernement Sarkozy s’en prend à DEPENDANCE, pour continuer à offrir au secteur financier de nouveaux pans de la protection sociale.
Si la prise en charge actuelle n’est pas acceptable, la réforme proposée par le Gouvernement va aggraver les injustices, creuser les insuffisances tout en prônant la privatisation contre la sécurité sociale et le secteur public.
C’est pourquoi le Parti Communiste Français présente un projet qui fait de cette question de « la dépendance » un sujet majeur pour l’avenir du pays qui ne peut se limiter à une simple projection de la situation actuelle, déjà gravement insatisfaisante. Pour autant, nous contestons le « scénario catastrophe » orchestré par le pouvoir aux seules fins de justifier le recours à l’assurantiel.
Perte d’autonomie plutôt que « Dépendance »
Au terme « dépendance » nous préférons celui de « perte d’autonomie » qui est fondamentalement porteur de solidarité à l’opposé de l’individualisme, et non une simple question de sémantique.
La perte d'autonomie n’est pas un risque en soi, c’est une suite de situations qui jalonnent la vie de tout individu, le rendant dépendant d’autres individus, qui peuvent être membres de la famille, des amis ou des voisins (les aidants naturels) mais qui sont de plus en plus des professionnels missionnés pour assurer leur bien être dans toutes ses dimensions.
Un magot pour l’assuranciel !
22 milliards en 2010 seront consacrés à la dépendance, soit 1,1% du PIB. Une augmentation du nombre de personnes concernées est prévue de 1 à 1,5% par an d’ici 2040. On comprend bien que pour ce sujet comme pour les retraites le clan Sarkozy soit particulièrement attentif !
Ni 5ème risque, Ni 5ème Branche, … Mais de la solidarité
Alors que les associations appellent à une meilleure prise en charge des personnes en perte d’autonomie, la droite avance le concept de « 5ème risque » pour la sécurité sociale : « le risque dépendance ». Une fausse bonne idée qui ne prend pas en compte le fait que ce dernier est déjà inclus dans les 9 risques et les 4 branches existantes de l’Assurance Maladie.
C’est pourquoi nous refusons cette réforme qui vise à ouvrir une nouvelle part de marché potentiel pour les profits des sociétés assurancielles contre l’universalité de l’assurance maladie, qu’il faut au contraire renforcer en y intégrant la réponse aux besoins de la perte d’autonomie.
Ce qu’il faut c’est une vraie politique publique de la prise en charge de la perte d'autonomie articulant prévention, dépistage et prise en charge solidaire.
Elle passe par la création au niveau départemental d’un pôle public de « l’autonomie », s’appuyant sur le développement des services publics et permettant une synergie coordonnée avec les nouveaux services publics du handicap et celui des personnes âgées.
Ces choix de qualité induisent de poser la question du financement de cette politique, de l'autonomisation, à partir d'un prélèvement sur les richesses créées par le pays, et non tributaire des ressources de l'Etat ou des familles. Son financement solidaire doit l’être dans la sécurité sociale et par un financement public. Elle pose la question de l’emploi et des salaires comme celle d’un nouveau financement de la sécurité sociale.
Le cas de SANOFI AVENTIS :
SANOFI-AVENTIS menace l’emploi en Ile-de-France
le MEDIATOR, la santé des gens,…
Il faut une autre politique du médicament !
Au moment où l’affaire du Médiator défraie la chronique d’une manière macabre, que le gouvernement « prend conscience » (sic) du danger de collusion entre l’agence du médicament et l’industrie pharmaceutique qui en assure son financement, … on nous annonce la fermeture de nouveaux sites de la SANOFI-AVENTIS dans le Val-de-Marne, après Porcheville (77) et Romainville(93).
Des décisions catastrophiques pour l’emploi, les finances de ces collectivités, alors même que la SANOFI a fait plus de 8 milliards de plus value en 2009 et que son PDG touche la modique somme de 24 000€/jour comme salaire, sans compter les stock-options.
Il est urgent qu’une autre politique soit mise en place avec un pôle public du médicament tant pour la recherche que pour le contrôle et la production et la création d’une entreprise nationale.
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