Contraint d’enterrer le bouclier fiscal, devenu trop impopulaire, le gouvernement s’apprête à faire un beau cadeau aux plus riches : l’ISF transformé…mais seulement après les élections cantonales.
Le choix du gouvernement sera connu en avril après les élections cantonales. Car si l’étiquette UMP est déjà difficile à porter, celle de « candidats des riches » l’est encore plus.
L’annonce que vient de faire François Fillon, lors d’un colloque tenu ce 3 mars à Bercy, d’une réforme fiscale touchant l’impôt sur le patrimoine, soulève plusieurs questions :
- N’est-il pas indécent de baisser l’ISF quand on laisse la TVA à 19,6% sur l’essentiel de la consommation populaire à l’heure où les français connaissent la flambée des prix de l’essence ou de l’énergie ?
- Pourquoi baisser l’ISF c’est-à-dire renoncer à 700 ou 800 millions d’euros de recettes fiscales qui alors que le gouvernement veut réduire les déficits et pourquoi une telle réforme qui s’annonce plus coûteuse pour les caisses de l’Etat que le bouclier fiscal ?
- Qui va payer ?
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